SEMBLANZAS VI. ARTHUR RIMBAUD (1854-1891)

SEMBLANZAS VI . ARTHUR RIMBAUD
(1854-1891)


Archivo:Carjat Arthur Rimbaud 1872 n2.jpg


 


Tras recopilar de internet las exiguas imágenes que se conservan de RIMBAUD, tengo la extraña sensación de que la semblanza ya está escrita.


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Henri Fantin-Latour (1836-1904)
Un coin de table  1872
Huile sur toile
H. 160 ; L. 225 cm
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski  
Un coin de table


Un coin de table est un portrait de groupe tout autant qu'un témoignage sur l'histoire littéraire du XIXe siècle, du mouvement poétique du Parnasse en particulier. A l'extrémité d'une table, plusieurs hommes sont réunis après un repas. Trois sont debout, de gauche à droite : Elzéar Bonnier, Emile Blémont, Jean Aicard. Cinq sont assis, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud, Léon Valade, Ernest d'Hervilly, Camille Pelletan. Tous sont vêtus de noir sauf un, Camille Pelletan, qui n'est pas poète comme les autres, mais un homme politique. Emile Blémont distingué par sa position centrale acquiert le tableau qu'il offre au Louvre en 1910. Deux figures au moins manquent : Charles Baudelaire, disparu en 1867, et auquel le tableau devait initialement rendre hommage, et Albert Mérat qui ne souhaitait pas être représenté en compagnie des sulfureux Verlaine et Rimbaud et fut, dit-on, remplacé par un bouquet de fleurs.
Le format de la peinture, jugé trop important par les contemporains, fut critiqué : "Qui a bien pu conseiller à M. Fantin-Latour de donner à son
Coin de table des proportions épiques et monumentales ?... il y a, entre les dimensions ambitieuses de la toile et le sujet, une contradiction qui, à la longue, devient irritante".


 


http://www.musee-orsay.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/peinture/commentaire_id/un-coin-de-table-511.html?tx_commentaire_pi1%5BpidLi%5D=509&tx_commentaire_pi1%5Bfrom%5D=841&cHash=6b3ef1408c


 


 
 



 


 


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"Alban Caussé et Jacques Desse, libraires à Paris ont retrouvé il y a deux ans au fond d'une caisse une trentaine de clichés d'Aden à la fin du XIX° siècle. Ils ont appartenu à Jules Suel, beau-frère de Dubar, qui engagea Rimbaud dans la factorerie dirigée par Alfred Barbey. Ils représentent des bâtiments de la ville indigène, appelés Crater par les Anglais, des vues de Steamer point, appellation du port de la ville, des photographies de l'Hôtel de l'Univers, que l'on peut encore voir de nos jours, malgré sa décrépitude et dont Suel était le propriétaire. L'on sait que Rimbaud séjourna régulièrement à Aden pendant une dizaine d'année et qu'il logea dans cet hôtel, avant d'embarquer pour les côtes africaines et de livrer des fusils à Ménélik, roi du Coa.


"Une des photographies, de format 9,6 x 13,6 cm, montre sept personnes, qui ont pris la pose sur le perron de l'Hôtel de l'Univers. En comparant différentes vues de Steamer point, Jean-Jacques Lefrère et Jacques Desse ont  pu dater ce cliché entre 1880 et 1890.


"Ce groupe est composé essentiellement d'Européens, dont deux sont vêtus à la mode yéménite, et d'une femme. Parmi eux, sur la droite de la photo, on remarque un homme, qui a manifestement bougé pendant la prise de vue. En effet, ses traits ne sont pas très nets mais son regard, aigu en même temps que lointain, retient l'attention.


"Lefrère et Desse ont rapproché ce cliché d'autres photographies de Rimbaud et ils ont été frappés par de nombreux points communs avec les huit rares clichés que l'on possède du poète devenu aventurier. Voici les traits caractéristiques qu'ils ont retenus : l'ovale du visage, la densité des cheveux, plantés de manière particulière, avec une pointe un peu décentrée sur la droite, les pattes très fines, des oreilles similaires dans leur implantation, leur forme et leur proportion, un nez assez large entre les sourcils, la forme de l'oeil, le dessin de la paupière et celui de l'arcade sourcilière.


"Ils ont remarqué encore le regard très clair, souligné par Jean Richepin, qui écrivait que le poète avait des "yeux bleus comme [il n'en avait ] vu à personne : ils étaient gênants à force d'être clairs".


"Ils ont souligné le bout du nez rond et les narines un peu échancrées, les fines moustaches blondes, semblables à celles que dessina Isabelle Rimbaud et dont le vice-consul de France à Massouah dans une lettre d'août 1887 avait dit qu'elles étaient "presque blondes mais petites".


"Ils ont été attentifs à la bouche très dessinée qu'Ernest Delahaye, l'ami d'enfance de Rimbaud décrivait comme "non grande mais forte, rouge, d'un dessin rude, d'une expression violente et amère, lèvres épaisses, l'inférieure surtout, et comme fendue".


Le bas du visage a retenu leur attention par son menton rond et volontaire à la fois, les renflements sur les joues de part et d'autre de la bouche, les deux bosses sous la lèvre inférieure, détails que Julien Gracq appelait "la marque de famille" des Rimbaud et qu'Isabelle sa soeur possédait aussi.


" L'élément déterminant de la comparaison a sans doute été la dissymétrie de la lèvre supérieure de Rimbaud, la partie gauche de celle(ci présentant un "manque", visible nettement sur la photo retrouvée.


"Pour les auteurs de la trouvaille, celle-ci est d'importance puisqu'elle donne à voir avec netteté le visage de Rimbaud au début de ses aventures en Mer Rouge. Selon eux, elle serait une sorte de "chaînon manquant" entre les photos de l'adolescence et les autoportraits trop peu précis du Harar.


"Elle est aussi très émouvante. En effet,  sur cette photo un peu floue, Rimbaud, vêtu simplement et prêt à se lever, ne semble-t-il pas mal à l'aise, comme s'il était déjà absent au monde, "aywhere, out of the world"?"


 


http://ex-libris.over-blog.com/article-les-visages-du-voyant-48773520.html


          En efecto, bastaría repasar esa galería de rostros: Desde el escolar de 1872 -con el pelo revuelto, el corbatín torcido, lánguidos ojos azules o gris-claros, labios de psicópata (el labio inferior parece inexistente y la barbilla está crispada como la de un niño que hace pucheros), una chaqueta más o menos aceptable que seguramente le compró todavía maman pero que ya se ha convertido en indumentaria de bohemio; casi se presiente su pronta metamorfosis en harapo- hasta el asalvajado colonialista de 1880 - sin salakoff ni sombrero, cetrino y casi negro, ropa y pelo semejantes a los de un recluso o  interno de manicomio como Van Gogh, su contemporáneo- pasando por el retrato de Rimbaud como Oso de las Cavernas de la Bohemia -sentado en lo que parece un sofá, con las manos cruzadas detrás de su melena de plantígrado y la pierna derecha cruzada sobre la rodilla izquierda;  es evidente que Rimbaud se está echando una siesta en medio de una reunión de vilains bonshommes; no se ha quitado el abrigo ni los zapatos y las cuencas de sus ojos son demoniacas pues no se sabe si nos observan como lo haría un vampiro  o si están cerradas; su rostro recuerda al de un joven zorrito; y toda su actitud es simétrica y segura de sí, de ninguna manera es el retrato de un borracho derrengado en el canapé- o el famoso e inquietante Un Coin de Table de FANTIN-LATOUR  -donde quedó eternizado como una especie de Harpo Marx pelirrojo que, amariconadísimo, con la manita sosteniendo su barbilla de manera harto afectada, contempla el perfil de su mentor el luciferino Paul Verlaine y da la espalda al resto del Parnaso (Verlaine, en cambio, les mira)  presente en este extrañísimo y hasta inquietante retrato múltiple que iba a ser un homenaje a Baudelaire y terminó convirtiéndose en algo muy distinto-, ¿se trata del mismo hombre?


          Sí, el Oso Cavernario se parece al mariquita Cara de Ángel del Coin de Table, porque deben datar de las mismas fechas más o menos, cuando Rimbaud tenía 18 años, echándole imaginación puede que lleve el mismo paletot (sobretodo) en las dos imágenes; no es probable que tuviese más de un solo abrigo. - Sí, hay que reconocer que el bruto que desafía al sol de Abisinia sin sombrero ni protección alguna, se parece bastante al chulillo con bigotito recortado que nos mira insolente en la foto de la terraza junto a otros señores colonialistas y una señora:


           Rimbaud en una actitud que es todo actividad e insolencia, nos mira desde la eternidad. Es evidente al ampliar la instantánea que Rimbaud no posa pero contempla fijo el objetivo de la cámara, desde un segundo plano, sin sed alguna de protagonismo, se hace cargo totalmente de la situación, no está distraído ni soñando, se inclina un poco hacia delante y hacia su derecha, podría parecerse un poco al escritor George Orwell o a Wittgenstein, podría ser él el que hubiese ordenado hacer la foto y estuviese supervisando su ejecución desde su extremo -detrás de la única mujer-, secundario y casi escondido...


          Pero ¿se trata del mismo hombre?, ¿de verdad?, ¿qué garantías tenemos?- ¿Es este el mismo Rimbaud que de niño aparece con ojos monstruosamente adultos, en una actitud impresionante de Rey y Señor del Universo que aunque esté sentado sigue siendo más alto y más grande que su hermano de pie a su lado como un lacayo? ¿Quién nos asegura que se trate del mismo hombre?


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El sutil análisis fisiognómico de las facciones de Rimbaud casi una por una (tal como lo reproduzco de la web) , no convencerá a los más escépticos.
 
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          Parece mentira que a estas alturas todavía sigan descubriéndose placas y documentos sobre Rimbaud.- Lo que a mí me convence es algo distinto:


          Una cierta impresión indudable de familiaridad con esa cara inquisitiva que nos mira desde la terraza del Hotel Univers, no parece un hombre agotado sino lleno de vida, su mirada es hipnótica porque es aguda e inquisitiva, nunca podremos saber qué se cocinaba en ese instante detrás de su frente; podría tratarse de un oficial francés en Etiopía, su bigotito de negrero y su expresión descaradamente violenta nos recuerdan al viejo Arthur Rimbaud de toda la vida, en ese momento captado por casualidad por la cámara de no se sabe qué europeo en no sé sabe qué lejano y perdido lugar de Oriente. -Es él, sin duda. Porque soy capaz de sentirlo.-Desde los 14 ó 15 años he entregado muchas horas y muchos sueños a este extrañísimo individuo llamado a A.R. como para no reconocerle si alguien capta de él una foto en el curso de sus viajes y exilios.


          Desde hace más de 35 años, -se dice pronto- , he tratado por todos los medios posibles -incluso con inyecciones diarias de anti-`psicóticos como el Risperdán- de apartarme de la fascinación-Rimbaud.


          Pero todo ha sido inútil:


           - La breve obra del breve poeta, leída y releída hasta la náusea, en versiones al inglés de Sudáfrica, al yemení y al lunfardo, en todo tipo de versiones, parodias, homenajes y recreaciones, la breve obra de un tomito de Rimbaud leída hasta de canto y de perfil, más todas las interpretaciones a las que ha dado lugar -(pues si algo hay preferible a pasar las horas de mi vida recitando en éxtasis otra vez El Barco Ebrio o Sensación, es leer no a Rimbaud sino algún libro sobre Rimbaud) -,  sin darme cuenta había leído no menos de una docena de biografías y testimonios sobre Rimbaud.


           -Lo mejor es que él no les hacía ni caso. -Eso era sin duda lo que más me hizo admirarle y lo que más determinó a la larga mi vida: Rimbaud era un poeta que había renegado y olvidado la poesía, la había superado, por así decir, le había puesto término y había pasado a la acción, lo que para él significaba despanzurrarse contra el escollo de Arabia, Yemen, Abisinia, Etiopía y los confines del África Oriental, algunas veces no hollados aún por el hombre blanco.


          No es cierto que el poeta A.R. abandonara del todo la literatura en su época de explorador y comerciante en aquellos lugares inmundos que nos describe en sus cartas y en sus informes geográficos como ciudades odiosas, adversas, enfermizas, sucias y secas como cráteres, desiertos interminables y puertos sin piedad: -Hasta los mismos nombres (que yo al menos conocí a través de Rimbaud) son desazonantes: - Aden, Harrar.


          - En mi opinión el poeta evolucionó hacia la llana confesión de sus penas y esperanzas en las cartas a su familia y hacia la descripción exacta de tierras, tribus y animales (como elefantes, hipopótamos y cocodrilos entre otros) hasta entonces inexplorados. Es decir, renunció a rimar; ya había rimado bastante. Renunció a componer versos. Renunció a recordarlos o a recabar los frutos de ser póstumo en vida. Pero no renunció a escribir. No llegó a embrutecerse tanto como quiere hacernos creer en sus placas donde posa desafiante como un león que ha llegado al fin del mundo y está solo, pero se siente fuerte y aunque esté amargado acepta su destino con una especie de sadismo. -El aventurero perdido entre salvajes, con un harén de muchachas que no podría permitirse en Francia y 18.000 francos en oro cosidos al cinto que son toda su fortuna y el sentido de su periplo, seguía creyendo en las sociedades geográficas y en el Correo de las Ardenas. Por esto amo a Rimbaud.


          Se ha querido ver en el tardío empeño de Rimbaud en publicar sus informes sobre tierras desconocidas en las revistas de las instituciones científicas de su Francia natal y hasta  en el periódico de su comarca (las Ardenas), del que se mofara en su adolescencia, una especie de debilidad o de concesión por parte del extremista, absolutista y fanático Rimbaud que con su ejemplo nos demostraba que no todo el mundo era tan contemporizador ni tan moderado sino que había locos como él que preferían despanzurrarse y terminar medio podridos a los 37, delirando en un extraño trance de trovador de dos mundos -puesto que, según el testimonio de su hermana Isabelle, no solo hablaba a voces en francés y describía operaciones en el desierto en su agonía en el hospital de Marsella sino que el polígloto moribundo usaba palabras y frases en árabe y en otras lenguas de aquella costa infecta.-


          Esa era la lección de Rimbaud: No claudicó ante la sociedad y su mediocridad. Llevó una vida particular, desdichada pero rara.


          -En cuanto a sus informes y el querer publicarlos hasta en el Correo de las Ardenas, no es para mí una debilidad ni una transacción con lo establecido:-  Rimbaud sigue creyendo en la investigación, sigue creyendo en la ciencia, sigue escribiendo con una claridad y un dominio del idioma excepcionales. Rimbaud sigue siendo Rimbaud. Aunque no escriba versos. Aunque un carcinoma le vaya royendo por dentro y se lo lleve en muy pocos años.- ¿Por qué no plantearse cuál habría sido la vida de Rimbaud si no hubiese muerto a causa de la enfermedad de manera prematura?


          Yo entendía hasta demasiado bien las razones de Rimbaud para abandonar París y los cenáculos literarios. La primera y fundamental es que siempre los había odiado igual que yo. Le parecían una tribu de farsantes. Por eso de vez en cuando, borracho, cogía un cuchillo o una vara metálica y hería a alguno de aquellos señoritingos parnasianos que representaban para él lo más hediondo y putrefacto de la sociedad. Para que se dieran cuenta de hasta qué punto les odiaba y obrasen en consecuencia. Ellos le tenían en un rincón de la mesa, un rincón que por algún motivo se convertía en el centro de la mesa. En la esquina estaba  en actitud de emborracharse y meditar en la absenta, la Virgen Loca Paul Verlaine, sentado con un comedimiento que pareciera un cura, un cura que acaba de oír la confesión pormenorizada de las ipsaciones de Arthur y medita con deleite en su Esposo Infernal; pero el arco de sus cejas y el aire progresivamente oriental de sus facciones recuerdan al perfil de Lenin; tal vez mira al infinito. -Frente a él, como si admirase su perfil, haciendo una contorsión amanerada y sacando el codo como las putillas sacan a veces la punta de la cadera, el desmelenado Arthur que viene del campo y está sin domar, carita blanca de pecosa viciosa, la noviecilla de Verlaine. -Todos los demás elementos y figuras del cuadro han desaparecido de nuestra memoria igual que otros declinaron la invitación de posar con Rimbaud o sentarse con él a la misma mesa. - Rimbaud se hacía odioso a conciencia en una maniobra deliberada de ser lo más impopular posible. No pensaba ser transigente ni tolerante. Era mucho lo que les despreciaba y no tenía la menor intención de ocultarlo. Más bien estaba dispuesto a secarse al aire del crimen.


          -En pocos meses fue detestado por la gran mayoría de los artistas que rodeaban a Verlaine en el París de 1870. Hace falta muy muy mala leche para convocar una antipatía tan unánime. Rimbaud era un adolescente maleducado al que expulsaban de todas partes hasta que él mismo se auto-expulsó de Europa a la que no volvió más que para morir como el barco librado  a las flotaciones y a las mareas que solo añora un pequeño charco, un estanque de un parque: ... Y ahora le gustaría ser de nuevo un carguero de trigo o de algodón inglés, y echa de menos cruzar los ojos horribles de los pontones.
 
-Por eso me gustaba. -Lástima que muriera tan pronto.


          -Parece que Rimbaud nunca estuvo en  América. Seguramente lo pensó pues no puede ser de otra manera en un viajero y caminante tan tenaz, alguien que literalmente se dejó los huesos en los caminos, hombre de caballo y caminatas, es imposible que no soñase con el Oeste en algún momento. Pero por algún motivo siempre tiraba hacia Oriente. Hasta cuando se enroló en la Marina Holandesa y desertó en Batavia. Siempre Oriente. Hasta cuando se empleó en un circo con el que recorrió Escandinavia. No se tiene seguridad de que formara parte del ejército carlista. Recorre Suiza andando, atraviesa el épico paso de San Gotardo bajo las ventiscas.  No teme las largas marchas. Ni la miseria. Ni el espacio.
-Pero en América Rimbaud hubiera florecido. Pues fueron hombres fanáticos y libres como él los que fundaron América durante aquellas décadas finales del siglo. Puedo imaginar a Dylan/Rimbaud (Bob Dylan como avatar del Espíritu de Rimbaud) abriendo una ruta desde los Grandes Lagos hasta Alaska. -Allí hubiera encontrado el cantar riente del Mosa en otro continente y hubiese florecido como en su infancia en los bosques vírgenes donde reinan aún los osos.


          Pero el fenómeno o destino Rimbaud tomó el rumbo del Este en su huída de Europa y del mundo moderno y de los cenáculos de París, de las granjeras de Roche,.. llevar una explotación agrícola familiar cerca de una ciudad de provincias que le pone histérico, huir de todo eso despanzurrándose literalmente contra la cornisa de Arabia y del Mar Rojo y de lugares áridos e incultos donde lleva una vida extraña de aventuras y de tormentos hasta que el gran  tormento de verse amputar una pierna y de agonizar entre visiones se lo lleva todo a los 37 ante el alborozo de la hermana.


          - ¿Estaba escrito que Rimbaud acabara así? -Su mirada impertinente, móvil, casi borrosa, excesivamente atenta, nos lo sigue preguntando, desde la esquina derecha, casi tapado por el cuerpo y la butaca de la dama.


 
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LE DORMEUR DU VAL


C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


 


EL DURMIENTE DEL VALLE
Un hoyo de verdor donde un arroyo canta
y fija, alocado, en la hierba jirones
de plata; donde brilla el sol de la montaña;
es un pequeño valle en que la luz riela.

Desnuda la cabeza, boquiabierto, un soldado,
con la nuca sumida en fresco berro azul,
duerme; en su lecho verde, tendido bajo el cielo
sobre la yerba pálido, donde llueve la luz.

Los pies en los gladiolos, duerme sonriente
como un niño enfermo que estuviera soñando.
Naturaleza mécelo, con calor: tiene frío.

Los perfumes no hacen tremolar sus aletas;
tranquilo duerme al sol, la mano sobre el pecho:
Hay un rojo agujero en su costado derecho.


 


 


https://lo-bueno-si-breve.blogspot.com.es/2009/04/el-durmiente-del-valle-arthur-rimbaud.html   http://jlmi94.hautetfort.com/media/02/01/571092522.jpg


Comentarios

  1. Creo que esta semblanza de RIMBAUD está inconclusa y que fue él -su imagen saltando hacia mí, su espíritu bien conocido tomando el mando de mis decisiones- el que me hizo contenerme. De repente no había nada más que comentar. La poesía era el arte de lo esencial, el arte de la brevedad.

    Así queda bien, es verdad. Pero como queda bien un "non finito", porque te imaginas el resto: Por ejemplo: ¿Qué tienen de especial sus versos y sus prosas para cautivarme tanto? , ¿por qué lo convertí en el estilo de la poesía por antonomasia, mi forma favorita de hablar, de expresarme?.- Y sobre todo. ¿Qué espíritu de imitación me llevó a vivir como Rimbaud durante muchos muchos años? -Y ¿por qué lo dejé? - Si es que lo he dejado...

    -Y nada o casi nada sobre RIMBAUD y Dios, o RIMBAUD y lo Oculto. RIMBAUD y la religión... Está claro que RIMBAUD es un Emisario, un Vidente, un Profeta, la Voz de Dios en el Desierto, el Poeta.- Pero Maldito.- Es decir: trágico, el absoluto ideal de todos los entristecimientos.

    -En cuanto a sus convicciones religiosas más o menos conscientes RIMBAUD parece un ateo, un nihilista y un cínico redomado desde que abandonó su fanatismo cristiano infantil a los 7 años.- Sus mayores cotas místicas las alcanza en una especie de éxtasis o ensueño de panteísmo pagano que le viene de los griegos o de sus antepasados de los bosques celtas, los cortadores de muérdago. Al salvaje desmelenado no se le ve futuro en el seminario ni en la Armada. Corre como el fauno entre las flores.

    Pero aunque en eso sea en lo que crea, en el Sol y en la Carne, en los antiguos ídolos, su destino será más bien crístico y cristiano: Todo le sale mal, es un crucificado igual que su coetáneo NIETZSCHE, 1844-1900.

    En resumen, un hedonista pagano al que "la vida" no le deja consumar su proyecto hedonista: auto-expulsarse de Europa donde no encuentra su sitio, hacerse de oro en las colonias y regresar con todos los poderes de un indiano.

    Pero ¿por qué la Vida no le deja ? -¿Mala Suerte?- Entonces es que Dios (el gobernador del Azar) quiere castigarle.- Y ¿por qué quiere castigarle si no es sino su emisario?... - O bien fue responsable él solo, o en parte al menos, de su propia suerte: Al parecer el cinturón en el que cargaba su fortuna en oro y que siempre llevaba encima, dañó su salud. Igual que las excesivas caminatas y cabalgadas (si existe un opuesto del sedentarismo, ese mal padecía Rimbaud). Y la falta de medicamentos y de asistencia médica en aquellos confines. Y el infernal viaje en angarillas para transportarle ya enfermo de la rodilla hasta el puerto.

    Rimbaud el que no quería "maldecir la Vida", quemó la suya y destrozó su salud antes de cumplir los 40.

    ¿Y qué quería dar a entender Dios con el Extraño Caso de Monsieur Rimbaud el Poeta y Mr. Hyde el Aventurero Insaciable?

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  2. Cuando por primera vez, gracias a mi profesora de Literatura Blanca leí "El Durmiente del Valle" en seguida me di cuenta de que había algo en él que no había ni en Machado ni en Lorca ni en Hernández ni en Neruda ni en el resto de la poesía en español que yo conocía a los 15 años.ç

    El soneto parecía escrito por una mujer ("Nature berce-le. Il a froid..."). daba la impresión de una chica enternecida por el espectáculo del joven soldado muerto. Era una morbosa como BAUDELAIRE cuando hacía poesía sobre decapitadas o fuentes de sangre.- La forma de describir su cuerpo era dulce y erótica. Lo más raro es que el autor no tenía ni 18 años; pues aún resultaban más exctraños esos sentimientos en alguien tan joven.

    Y sin embargo no era cursi ni sentimental sino que todo estaba a la sombra de la muerte y la última línea revelaba que en realidad el dulce y bello sueño de Ofelia era la estampa del brutal Asesinato de Cristo entre los gladiolos, con dos agujeros en el pecho.

    Tal vez resumía el Destino del mismo RIMBAUD: Una Naturaleza Divina, Perfecta, Feliz y salpicando el paisaje una mancha: un hombre muerto, la calamidad sin sentido del joven condenado, del Maldito.

    -Por otro lado que Blanca decidiera darnos el poema en francés en el original hizo que me sonara como las primeras poésies que aprendí en el Liceo, poemas que tenían un no sé qué de delicado que no estaba permitido en español.- De hecho cuando RIMBAUD escribió "Le Dormeur du Val" ya había asimilado toda la Historia de la Literatura Francesa desde sus orígenes, incluidos mis versos escolares de Le Corbeau ó Madame Sourie.

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  3. Luego, aquel mismo curso compré un librito de una biblioteca popular, una selección de diversas cosas de RIMBAUD, todo traducido al español y con lánguidas y melosas ilustraciones en verde y blanco que parecían porcelanas de Lladró. -Empecé a familiarizarme -de esto hace más de 30 años- con Sensación, el Herrero, las Despiojadoras, los Aguinaldos de los Huérfanos, Una Temporada en el Infierno, las ininteligibles Iluminaciones y, por encima de todos los demás, el Barco Ebrio.

    Lo mismo que los adoradores del Corán, o del Bhagavad Gita alegan la perfección formal del texto para demostrar su origen sobrenatural y sobrehumano, la excelencia precoz de la poesía de A. R. demostraba que era un emisario, sí, un vidente. -El acervo de Occidente desde HOMERO y ARQUíMEDES hasta BAUDELAIRE se había encarnado en el superdotado de 16 años.- Y había que hacerle caso porque era El Genio.

    De modo que empecé a llevar la vida de un poeta salvaje y a sentir un interés fortísimo por lo infernal y por lo diabólico (tal vez me atrajera ya de antes). También era necesario s´ennivrer, estar siempre más o menos borracho, no ser normal, y frecuentar la depravación.

    Poco después de haber descubierto y haber sido conmocionado por RIMBAUD y por BAUDELAIRE - Poetas del Mal, Poetas Malditos- Carlos Carnicer me enseñó a Ernesto SÁBATO al que tomamos por Maestro (o por modelo de hombre y referente de nuestro comportamiento). Y SÁBATO decía más o menos lo mismo que RIMBAUD: El Artista era un mártir, un Explorador de los Infiernos y debía prepararse para su tenebroso viaje. Fernando Vidal-Olmos en las cloacas de Buenos Aires , extremadamente solo y a la vez grandioso, daba una idea de lo que nos esperaba.

    Al fin y al cabo venían de un mismo origen: SÁBATO había vivido en París y había sido amigo de los Surrealistas, partidarios del "desorden de todos los sentidos" de RIMBAUD o del encuentro entre una máquina de coser y un paraguas de LAUTRÉAMONT.

    Pero había artistas todavía más desafortunados que el mártir de Charleville, poetas aún más malditos que el Príncipe de los Malditos: Viktor BRAUNER, Raymond RADIGUET, Antonin ARTAUD... - A los 20 años todos los émulos de RIMBAUD, de MOZART o de CHOPIN, las violetas de corta floración componían mi clima espiritual:- Estaba convencido de que para ser un verdadero Poeta había que morir joven y llevar una existencia repleta de desdichas como la de ellos.- Mi destino era angustioso: estaba condenado.- Del mismo modo que este universo, destinado al colapso...

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  4. Y así, sin más conclusiones por el momento, concluyo a través de la puerta falsa de los comentarios la deuda con el ente llamado RIMBAUD y que tanto me ha marcado. Cuando miré las 4 ó 5 fotografías en mal estado que se conservan, las pocas caricaturas y dibujos, sentí un gran silencio en mi interior: Todo estaba dicho.- No es bueno dar demasiadas aclaraciones. Quería ser sucinto, breve, tal vez no sencillo pero sí breve e impactante, como él. Y luego abandonar el arte y la poesía como "enjuagaduras".- De nuevo se me quitaron las ganas de que me entienda todo el mundo y sentí como un perfume egregio la actitud de RIMBAUD ante las cosas, su desapego. Unas cuantas instantáneas bastan. Unas cuantas poesías. Así son los fundamentos de las leyendas a las que atamos nuestras vidas.- De nuevo sentí la misma admiración (o tal vez el mismo amor) por RIMBAUD que en mi adolescencia, cuando era un Dios, y aun más grande que Dios. - En mi sentimiento de las cosas el Autor RIMBAUD se precipita como una corriente de pensamientos/sentimientos sobre mí que solo soy un admirador entre un montón. - Y sin embargo es él, el propio espíritu de RIMBAUD -y que no le pertenece a él del todo- el que me dice que me contenga, que no lo cuente todo, que bastarán tres o cuatro esbozos.

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  5. No me parece que haya concluido esta pequeña introspección o investigación o rememoración personal sobre RIMBAUD si no cito un fragmento de un email de Carlos CARNICER con quien compartí mis años rimbaldianos aunque él fuese más de Carlos BAUDELAIRE y de Carlitos GARDEL.

    "Javi,



    "Como te ha pasado a ti, también estas últimas semanas, a través de tus mensajes y de algunas conversaciones con Inma, he vuelto a tener muy presente la amistad de un pasado cada vez más lejano.

    "Te agradezco lo que dices sobre mis supuestas virtudes como escritor, aunque no lo veo igual. Por otro lado, no creo que me apetezca mucho volver a pasar en el futuro, ni siquiera cuando esté jubilado y a lo mejor tenga tiempo para perder (el tiempo nunca se pierde o siempre se pierde), por el mal rollo de buscarse editorial y pasarse semanas y hasta meses angustiado esperando una respuesta positiva. No merece la pena, y ya he pasado por eso. Tampoco creo que tenga nada importante que decir ni que aportar.

    "Sobre las frases abstrusas del otro día, supongo que solo quería decir que se sigue manteniendo un diálogo fantasmagórico con el pasado, que de vez en cuando se hace presente, aunque no está muy claro si tiene o no vigencia ya.

    "Me gustó mucho volver a leer un texto tuyo, aunque luego tuve la impresión de que ya lo había leído antes, hace años. Es igual, eso no le resta valor. Está muy bien la evocación del viejo instituto desde los ojos de un muchacho que viene de la privada. Además, es un texto muy Javi.

    "En aquella lejana juventud también yo te tenía admiración. Por tu originalidad e inquietud intelectual, y por el humor medio surrealista que entonces compartíamos. Hace una semana o dos mi hija me preguntaba por Rimbaud a propósito de alguna referencia que venía sobre él en su libro de literatura y me hizo gracia. Además de explicarle algo de quién era, inevitablemente me acordé de ti y de la especie de culto al malditismo rimbaudiano que profesabas en aquella época. Me hizo gracia darme cuenta de que en realidad, para mí, Rimbaud era una especie de trasunto de Javi Lumbreras. Ahora mismo, que lo escribo me estoy viendo caminando y hablando contigo sobre Rimbaud (seguramente solo escuchándote hablar de él) en muchas ocasiones, pero sobre todo, no sé por qué una noche, en una calle desconocida que creo que era de París; supongo que en aquel extraño viaje por Europa del verano del 91.

    "Quiero decir que, también creo que fue una suerte que en aquella época nos conociéramos y tuviéramos aquella amistad. Porque sea lo que sea en lo que hemos ido parando cada uno —y eso me parece que es lo que Inma quería decir— lo que cada uno aportaba entonces nos dio una juventud con una cierta calidad y excepcionalidad... "

    (MENSAJE DE 25 DE ENERO DE 2015 DE CARLOS CARNICER A JAVIER LUMBRERAS).

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  6. Y todavía sigo sin soltar del todo a Rimbaud....


    ALCIDE BAVA RENTRE CHEZ SOI

    "- `Y bien, ¿en qué andan tus amores? ¿Tienes noticias de la pequeña?´ Me clavó los ojos con un mirar de tal tristeza que me sentí turbado, y me dijo: `¡Te lo ruego, cállate!´ Acodado sobre la mesa, con la cabeza entre las manos, se echó a llorar. Jamás olvidaré esta desoladora escena. Alrededor de las nueve se levantó diciendo: `¡Vámonos!¨ Lo acompañé hasta la puerta de la selva de la Havetière, a dos kilómetros de la ciudad. Me estrechó la mano sin decir palabra, pero ahogado en llanto, tomó un sendero en medio del bosque. Me quedé cinco días sin verlo." (Louis Pierquin sobre Rimbaud)


    No se es serio cuando se tienen 17 años:
    Una tarde de tanques y de limonadas.
    El aire huele bien en las bellas mañanas de junio.
    Se camina triunfal
    Entre los pólenes de las alamedas.
    Entramos en Charleroi pasado ya el mediodía
    Y Alcide babeó sobre su bock de cerveza
    Y su jamón veteado servido por la pecosa
    De grandes senos,
    La que no se asusta por un beso,
    Bajo el emparrado trasero del Cabaret Verde.

    Y de repente
    Cuando le pregunté aquello...
    - "Por favor, te lo ruego. No me hables más de ella..."
    Se derrumbó llorando sobre la mesa
    Por la chica abandonada.
    La de los ojos violetas.

    Una tarde de vasos y de limonadas...
    El aire huele a Eros en las alamedas.
    Alcide no se oculta: Fauno
    Entre las hojas púrpuras de la cuneta:
    Al trasluz calcinado del poniente
    Llora verde enseñándome sus corazones y su manguera.

    Luego me sonríe como el fauno
    Y, entre alegres canciones
    De las que canta el campesino
    Cuando vuelve de su atroz trabajo,
    Su pelvis y su honra ebrias
    Golpean a bandazos mi cadera.

    La tarde se va despacio: En las copas de la alameda
    Mueren las últimas cavatinas.
    Ridículas cartulinas de cielo obscuro con estrellas
    Recortadas en las sombras de los pentágonos.
    Solo podemos orientarnos por las luciérnagas
    Que bordean el camino como dos hilos de oro
    Hasta llegar a las primeras cuadras de las afueras
    Y el olor a vacas, preferido por Bava
    Y luego a la Plaza de la Estación que Alcide odia tanto.
    Pero pasó de largo
    Y me arrastró hacia el Mosa que ama tanto
    Y me enseñó la barca donde
    Su frente estudiosa librada a repugnancias egregias
    Leyó todos los libros de la biblioteca.
    -(Alcide no me lo contaba para darme pena
    Pero yo estaba llorando ya todo el tiempo).

    Caminamos a grandes zancadas por la ribera,
    Sin hablar. Como si rastreásemos algo.
    Los hidrolatos lacrimales en moral-rosa,
    Los redondos pialatos de la Luna
    Eran acaso el objeto de nuestro lánguido vagabondage.
    Pero al llegar a la entrada
    Del bosque de La Havetière, a dos kilómetros del pueblo,
    En una sombra tan profunda
    Como la fosa de un soldado muerto,
    Se volvió y me dio la mano
    Sin hablar, ahogado en llanto
    Mientras se volvía él sombra
    Y se adentraba en su selva.

    (último poema del libro todavía inédito " ... DEJÉ DE VIVIR PARA SUFRIR" (2017) de JL)

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  7. Y todavía sigo sin soltar del todo a Rimbaud...

    ALCIDE BAVA RENTRE CHEZ SOI

    "- `Y bien, ¿en qué andan tus amores? ¿Tienes noticias de la pequeña?´ Me clavó los ojos con un mirar de tal tristeza que me sentí turbado, y me dijo: `¡Te lo ruego, cállate!´ Acodado sobre la mesa, con la cabeza entre las manos, se echó a llorar. Jamás olvidaré esta desoladora escena. Alrededor de las nueve se levantó diciendo: `¡Vámonos!¨ Lo acompañé hasta la puerta de la selva de la Havetière, a dos kilómetros de la ciudad. Me estrechó la mano sin decir palabra, pero ahogado en llanto, tomó un sendero en medio del bosque. Me quedé cinco días sin verlo." (Louis Pierquin sobre Rimbaud)


    No se es serio cuando se tienen 17 años:
    Una tarde de tanques y de limonadas.
    El aire huele bien en las bellas mañanas de junio.
    Se camina triunfal
    Entre los pólenes de las alamedas.
    Entramos en Charleroi pasado ya el mediodía
    Y Alcide babeó sobre su bock de cerveza
    Y su jamón veteado servido por la pecosa
    De grandes senos,
    La que no se asusta por un beso,
    Bajo el emparrado trasero del Cabaret Verde.

    Y de repente
    Cuando le pregunté aquello...
    - "Por favor, te lo ruego. No me hables más de ella..."
    Se derrumbó llorando sobre la mesa
    Por la chica abandonada.
    La de los ojos violetas.

    Una tarde de vasos y de limonadas...
    El aire huele a Eros en las alamedas.
    Alcide no se oculta: Fauno
    Entre las hojas púrpuras de la cuneta:
    Al trasluz calcinado del poniente
    Llora verde enseñándome sus corazones y su manguera.

    Luego me sonríe como el fauno
    Y, entre alegres canciones
    De las que canta el campesino
    Cuando vuelve de su atroz trabajo,
    Su pelvis y su honra ebrias
    Golpean a bandazos mi cadera.

    La tarde se va despacio: En las copas de la alameda
    Mueren las últimas cavatinas.
    Ridículas cartulinas de cielo obscuro con estrellas
    Recortadas en las sombras de los pentágonos.
    Ya solo podemos orientarnos por las luciérnagas
    Que bordean el camino como dos hilos de oro
    Hasta llegar a las primeras cuadras de las afueras
    Y el olor a vacas, preferido por Bava
    Y luego a la Plaza de la Estación que Alcide odia tanto.
    Pero pasó de largo
    Y me arrastró hacia el Mosa que ama tanto
    Y me enseñó la barca donde
    Su frente estudiosa librada a repugnancias egregias
    Leyó todos los libros de la biblioteca.
    -(Alcide no me lo contaba para darme pena
    Pero yo estaba llorando ya todo el tiempo).

    Caminamos a grandes zancadas por la ribera,
    Sin hablar. Como si rastreásemos algo.
    Los hidrolatos lacrimales en moral-rosa,
    Los redondos pialatos de la Luna
    Eran acaso el objeto de nuestro lánguido vagabondage.
    Pero al llegar a la entrada
    Del bosque de La Havetière, a dos kilómetros del pueblo,
    En una sombra tan profunda
    Como la fosa de un soldado muerto,
    Se volvió y me dio la mano
    Sin hablar, ahogado en llanto
    Mientras se volvía él sombra
    Y se adentraba en su selva.


    (Último poema del libro todavía inédito "... DEJÉ DE VIVIR PARA SUFRIR" (2017)" de Javier LUMBRERAS HERRERO)

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  8. Acabo de leer un excelente comentario sobre Los Poetas de Siete Años . Es evidente que el autor de este trabajo tiene tres veces más oído y diez veces más sensibilidad que los demás, los que también nos dedicamos a comentar e incluso a "explicar" textos. Por eso os pongo la dirección de internet de dicho comentario. Eso aunque comprenda que este artículo de autor francófono desconocido le da mil vueltas al mío sobre A.R.- Es lo de siempre: Los franceses van por delante nuestra desde la época de los romanos, somos más bastos, su idioma es más bello y más dulce, siempre tenemos que aprender de ellos. Por eso la obsesión Rimbaud no para.

    https://www.lettres-et-arts.net/histoire-litteraire-19-21emes/arthur-rimbaud/poetes-sept-ans+36

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